Résumé : En Stendhalie, les vrais héros ne songent pas à l’argent. Et lorsqu’il fait les comptes, le romancier distingue entre les petites sommes, détaillées et négatives parce que liées aux pauvres, aux avares, aux commerçants « âpres » en affaires, et les chiffres astronomiques, fabuleux et positifs, associés au romanesque et aux nantis. L’argent est plus ou moins sale selon les sommes et les personnes en jeu, et cette différence de traitement trahit les préjugés aristocratiques de l’auteur.