Résumé : La représentation de l’argent, dans sa forme la plus matérielle, est omniprésente dans les romans de Dostoïevski, que l’argent soit compté kopeck par kopeck ou qu’il soit dilapidé de façon scandaleuse. Mais cet argent est aussi, paradoxalement, abstrait, toujours réduit à ce qui disparaît, à ce qui est gaspillé : il n’est intéressant que comme « liasse manquante ». Comme le montre l’exemple de L’Adolescent, où se trouve développé le projet de « devenir Rotschild », il entretient à cet égard quelques rapports avec l’œuvre littéraire.