Résumé : Dans quelle mesure, dans L’Éducation sentimentale, la description flaubertienne de toute relation, de la plus intime à la plus distante, obéit-elle à un modèle qui serait celui des rapports commerciaux et financiers, dont les dynamiques sont celles de la capitalisation et de la volatilisation ? En d’autres termes, la représentation des relations sentimentales aurait-elle comme modèle implicite la fluidité et la rapidité des échanges économiques d’une société en libre et plein essor, telle que fut la France sous la monarchie de Juillet ?