Résumé : Bien que la Lettre de Thrasybule à Leucippe se caractérise par sa critique de toutes les religions, celles qui interdisent les sacrifices humains, comme le christianisme, semblent moralement préférables parce que compatibles avec l’incroyance secrète. En se concentrant sur la figure de Leucippe, cet article analyse les effets de la superstition dans la subjectivité féminine et les stratégies déployées dans le texte pour attirer les lectrices incrédules vers la modestie et vers la dissimulation.