Résumé : On peut mesurer au siècle des Lumières la diffusion des manuscrits philosophiques dits clandestins par l’étude des catalogues de vente publiés à Paris sous le contrôle de la Police et du Syndicat des Libraires qui les propose selon un classement thématique prédéfini de « théologie hétérodoxe ». Les manuscrits anciens (de Servet à Postel) entrent dans une catégorie bibliophilique qui permet d’y intégrer discrètement la production moderne.