Résumé : Au temps de Fontenelle, dans les académies parisiennes se mêlent discours ostensibles et pensées secrètes. À côté de leurs productions officielles, et non sans rapport avec elles, des académiciens et leurs amis contribuent à l’inspiration et à la diffusion d’une culture et de systèmes résolument hétérodoxes qui ne peuvent circuler que de façon clandestine. La collection exceptionnelle de la Mazarine permet en particulier d’enrichir l’orientation sociologique des recherches sur les clandestins.
