Résumé : L’état extrêmement propre du manuscrit de Vienne, son écriture nette et régulière, suggèrent que cette copie était destinée à être lue et à circuler au-delà de la seule famille de Patin. Bien plus : il s’agit d’un document travaillé et proprement littéraire, hanté d’ailleurs par l’écriture et les livres. L’oralité fondatrice dont il se prévaut mérite largement d’être dénaturalisée : elle correspond à la valorisation du modèle oral de la communication au xviie siècle, qui traverse aussi l’« archive galante » et toute la production épistolaire mondaine.