Résumé : Au fil de ses nombreuses conversations avec des savants de son temps, Guy Patin a recueilli, avec une délectation mal dissimulée, une foule d’informations sur des penseurs à réputation sulfureuse, dont de nombreux Italiens et parmi eux Vanini, à propos duquel le manuscrit de Vienne apporte un lot d’informations inédites et crédibles sur son séjour à Paris, confirmant des données issues d’autres sources. Vanini offre un cas d’école qu’il est instructif de replacer dans l’historiographie vaninienne depuis sa prime élaboration.