Résumé : La partie « Naudé » du manuscrit de Vienne, correspondant à ses quatre-vingt premières pages, se distingue du reste par la place importante qu’y tient la question de l’intériorité croyante des personnages évoqués (et non simplement leur appartenance confessionnelle). Cette section paraît comme hantée par une volonté de lever le voile sur les reins et les cœurs, et ce qu’elle découvre n’est pas autre chose que la précarité extrême de l’acte de foi. Un constat en pleine expansion depuis Montaigne et Charron.