Résumé : Parallèlement à son action dans la mouvance clandestine, d’Holbach mène une carrière personnelle centrée sur l’écriture et la traduction d’ouvrages scientifiques qu’il publie sous son nom. L’étude de ces textes en révèle la dimension subversive : le baron en fait le lieu d’un syncrétisme philosophique et épistémologique original, articulant de manière stratégique les effets des sciences et des savoirs au service du matérialisme et de l’athéisme.