Résumé : Le fait que le baron d’Holbach emprunte le nom de Nicolas-Antoine Boulanger pour son Christianisme dévoilé, alors qu’il édite en même temps les œuvres de l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées, répond à une stratégie d’ensemble qui permet au baron d’inscrire son œuvre dans un cycle hautement polémique sans que sa responsabilité soit engagée. Mais les dettes qu’il entretient à l’égard de l’œuvre de Boulanger sont autrement plus importantes même si le nom de son prédécesseur n’est pas ouvertement invoqué.