Résumé : Les arguments et les analyses exégétiques des déistes ont leurs racines dans une longue tradition fortement marquée par Grotius, Hobbes et Spinoza et qui va de l’érudition hébraïque de Surenhusius à l’arminianisme et au néo-stoïcisme de la fin du 17e siècle. Quels traits de leurs travaux peuvent être ragardés comme spécifiquement déistes ? L’auteur met en avant la conjoncture caractéristique d’une sémantique empirique, d’une théorie de la connaissance et une ars critica.