Résumé : Roman ou novela sentimental, l’étiquette générique traditionnellement assignée à la Cárcel de amor de l’humaniste castillan Diego de San Pedro, ne rend pas compte pleinement de la spécificité de cet ouvrage ni de son recours massif à l’échange épistolaire. L’analyse des structures narratives, des types épistolaires employés, des jeux de polyphonie qu’ils produisent, permet de souligner la dimension théâtrale dans la conduite narrative et ses points de contact avec le roman épistolaire.