Résumé : En analysant les catégories critiques mobilisées par certains maîtres de l’art épistolaire entre les xve et xvie siècles, afin de proposer une typologie et une hiérarchie des lettres, cet article montre que leur effort théorique n’a rien à envier aux procédés déductifs de la linguistique textuelle de nos jours. Une attention particulière est réservée à l’introduction du traité de Niccolò Perotti De componendis epistolis, ensuite comparée aux positions d’Érasme, de Vivès et de Juste Lipse.