Résumé : Cette communication examine ce que les usages religieux de l’imagerie de la lumière doivent à la langue de Jacques Amyot. L’enjeu est de savoir si ces emprunts sont juste destinés à faire savant, ou s’ils relèvent d’une assimilation de la traduction à l’éloquence de la chaire. Certains textes révèlent un phénomène intéressant, des « similitudes », comparaisons binaires faisant l’analogie entre lumières visible et invisible, qui se régénèrent au contact d’une éloquence plus humaniste que le latin scolastique.