Résumé : Marie de Gournay, dont le nom est attaché à celui de Montaigne, a pris dans ses écrits, lors des débats et controverses qui ont préludé à la naissance de l’Académie française, une vigoureuse défense de la langue des Essais comme de celle de Jacques Amyot, de Pierre de Ronsard et de Joachim Du Bellay. L’article examine le rôle qu’a joué Amyot dans la réflexion de la « fille d’alliance » sur la langue française, sur la langue grecque à travers l’œuvre de Plutarque, ainsi que sur la pratique de la traduction.