Résumé :Poèmes à Lou et Calligrammes sont symptomatiques d’une esthétisation érotique de la guerre qui renvoie aux principes freudiens de pulsions de vie et de mort et qu’on ne peut comprendre qu’en considérant la propension de la psyché apollinarienne à « dire » l’érotisme tout aussi bien que la douleur d’amour, les angoisses de la castration et de la perte : la poésie façonne la guerre, qui fournit les images nécessaires au roman d’amour.