Résumé : Gide accueillit la guerre comme l’occasion d’une régénération morale de la France. Réformé, repoussant tout chauvinisme réducteur envers l’Allemagne, il se dévoua plus d’un an au sein du Foyer franco-belge. En 1916, une crise morale le fait se retirer à Cuverville, et en 1917 l’amour pour Marc Allégret le détourne des préoccupations guerrières. Quand la paix arrive, il va rapidement prêcher la réconciliation avec l’Allemagne.