Résumé : Un immanentisme spinoziste refuse de soumettre la politique à la morale. Si le « péché » ne peut se concevoir « que dans l’État », la politique doit être tout autre chose que le respect de « valeurs » supérieures. La démocratie n’est « absolue » que lorsque les « préférences » ont le pas sur les « justifications », qu’elles soient morales ou argumentatives. Nos républiques vertueuses ont encore un effort à faire pour atteindre à la loi démocratique des comptes immanents.