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Classiques Garnier

Principes d'édition

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PRINCIPES DÉDITION

Présentation du texte édité

La disposition du texte dans la page a été respectée. Dans les cas de mots coupés, les deux parties sont affectées chacune dun trait dunion. Les titres des chapitres sont transcrits en italiques.

La description synthétique des images, la foliotation du manuscrit, la numérotation des chapitres ont été insérées entre crochets carrés []. Les lacunes et les mots illisibles à cause du mauvais état de conservation des feuillets 1, 2 et 3 ont été rétablis grâce au contexte ou au contenu des chapitres qui suivent et transcrits entre accolades {} (ex. « {Brabant etc.} » [f. 1r]). Les interventions portant sur des mots qui présentent des fautes évidentes ont été insérées entre crochets aigus <> (ex. « nomme<e> Hermesent » [f. 5v]. Les mots en interligne ont été transcrits entre barres obliques \ / (ex. « Se tu \ne/ menaces » [f. 40v]). Les lettres en exposant renvoient aux notes philologiques, historiques et littéraires qui font suite au texte.

Lapparat en bas de page signale les leçons sur lesquelles une intervention est apparue nécessaire et fournit des remarques paléographiques complémentaires.

Transcription

Les abréviations, assez rares et conformes aux usages scribaux du xve siècle, ont été résolues.

La distinction i et j, u et v a été introduite, conformément aux usages du français contemporain ; lorsquun doute surgit sur la valeur 92consonantique ou vocalique de la graphie u, le u a été conservé, comme dans le cas du verbe « pouoir » [6r, 19r, 24v]. En cas de doute pour la transcription des graphies -cion et -tion, on a généralisé « -cion », qui est la forme la plus fréquente (ex. « congregacion [f. 28v]). Pour les groupes -ct- / -tt-, dans les cas douteux, on a décidé au cas par cas, en tenant compte de létymologie du mot concerné (ex. « sainctes » [f. 28r]).

Les majuscules ont été normalisées suivant lusage moderne1. Les chiffres romains ont été transcrits en minuscules, encadrés par deux points, et les exposants abréviatifs ont été reproduits.

Laccent aigu marque le -e tonique en syllabe finale. Le tréma a été utilisé pour marquer les diphtongues. La cédille a été introduite, conformément à lusage moderne, pour donner au graphème c la valeur phonétique de [s] devant a, o et u (ex. « recommença », « reçut », « mençongiers »).

Quant à la séparation des mots, comme principe général la graphie du manuscrit a été respectée. Pour les formes du type « par dessus » et « si comme », « a paine », « a plain », « ad venir », « en tant (que) » et les composés avec « plus », qui se présentent tantôt soudés, tantôt séparés, la forme séparée qui prévaut dans le manuscrit a été généralisée.

Une apostrophe signale les voyelles élidées dans les mots monosyllabiques accolés au mot suivant ; cest le cas des articles définis, des pronoms personnels, des pronoms relatifs « qui » et « que », de la conjonction « se » et du pronom démonstratif « ce ».

Les citations textuelles annoncées ont été placées entre guillemets « » et introduites par lutilisation des deux points et de la majuscule au premier mot. Les guillemets servent également à marquer le début et la fin des dialogues. Les citations en latin sont en italique.

Lusage moderne a été rétabli quant à la ponctuation, mais un effort a été fait pour reproduire, autant que possible, les pauses de lecture prévues par le scribe2. Des parenthèses () ont occasionnellement été insérées dans le but disoler une explication ou un commentaire destinés à préciser le sens de la phrase principale.

1 Dans le manuscrit, les majuscules sont utilisées au début de chaque paragraphe, après les pieds-de-mouches et après les pauses prévues pour la lecture, normalement signalées par un point, un colon ou des traits obliques après le mot.

2 Trois signes de ponctuation figurent dans le manuscrit, à savoir le point, le colon et la barre double, avec les valeurs respectives de pause légère, moyenne et forte ; le pied-de-mouche indique normalement une articulation plus importante du texte.