Résumé : À partir de Freud, Starobinski, Fédida et Julia Kristeva, l’article aborde la mélancolie chez Malcolm Lowry comme le deuil impossible de l’objet textuel. Dans le Volcan l’éternel retour programmé par le dispositif narratif atteste de l’impérieuse nécessité d’ouvrir le texte à une herméneutique de l’infini. Lowry enfouit ses sources littéraires pour mieux les exhumer et les exhiber. Cette poétique de la saturation procède autant d’un fétichisme du mot que d’une ouverture à l’altérité énonciative.