Résumé : Cet article montre que les Mémoires du cardinal de Retz ne peuvent que décevoir si l’on y cherche un regard historique ou une vision politique du moment de la Fronde : ce moment n’est qu’un symptôme d’un dérèglement plus global des essences et des êtres. L’écriture des Mémoires s’apparente ainsi plutôt à une uchronie : bâtir un monde que l’on pourra hanter, hanter un monde que l’on pourra bâtir.