Résumé : De 1735 à 1753, trois recueils collectifs ravivent, par emprunt à la poésie renaissante ou par dérivation, la veine la plus leste d’un âge d’or poétique. Au prisme habile de l’anachronisme, le badinage des épigrammes trouve des inflexions nouvelles à l’heure où la recherche poétique est moribonde, mais le goût pour la chose vivifié. De la joie grivoise de 1530 au nouveau carnaval d’une érotomanie éclairée, cet écho badin répète et réforme un style d’époque à deux moments de l’histoire poétique.