Résumé : Envoûté par la uerborum quædam dulcedo et la sonoritas, Pétrarque joue avec force de la fonction intensément apaisante de la musique et du chant et de son efficacité éthique. Qu’elle exprime la violence du désespoir ou montre les visions enchanteresses, c’est par l’oreille que la poésie de Pétrarque veut accéder à l’âme, comme le fait entendre le parcours musical orchestré par l’auteur de l’article, du Canzoniere à l’Africa, guidé par les impressions de lecteur qu’exprime le poète dans ses Lettres.