Résumé : Peletier place la douceur au cœur de sa conception du monde, de ses théories et pratiques d’écriture. Il y voit un idéal de comportement associé à la clarté, au contrôle de soi, et le plus puissant moyen d’action civil, politique et poétique. Elle permet d’élever son sujet vers la connaissance et l’harmonie. C’est une qualité essentielle de la langue française, mais attention aux excès : la douceur exige de la vigueur, indique un état décadent et montre les paradoxes auxquels le réel confronte l’idéal.