Abstract: À la force sauvage du cheval, la théorie équestre répond par la douceur : celle de la persuasion rhétorique opérée par le langage du corps ; celle de l’art qui soumet la violence guerrière à la grâce du geste et adopte les concepts musicaux d’harmonie et de justesse ; celle de la rationalité qui fait entendre la cause du geste équestre plutôt que d’en manifester la puissance ; enfin celle de la sagesse qui à apprend l’homme, plus encore qu’à dresser l’animal, à se gouverner soi-même.