Résumé : La pratique singulière de la relation de spectacle rédigée de seconde main n’est pas rare au xviie siècle, mais elle a été passée sous silence. Le présent article vise à réinscrire ce geste dans le contexte de la critique théâtrale d’actualité telle qu’elle renaît à cette date, pour en comprendre les enjeux et les motivations. Plus qu’une interrogation sur la manière dont les rédacteurs parviendraient à relever ce défi, on posera ici la question des fondements et de la légitimité d’une telle démarche.