Résumé : Les écrits reflétant l’actualité des arts visuels pérennes en France sont peu nombreux au xviie siècle. Il faut attendre la décennie 1680 pour qu’une « critique d’actualité » puisse être évoquée, au sens d’une volonté de diffusion ample ou rapide d’un positionnement critique sur une œuvre récemment achevée, envisageant le lectorat comme un acteur susceptible de modifier la vie artistique. Cet article interroge la position de deux peintres célèbres dans la presse périodique : Charles Le Brun et Pierre Mignard.