Abstract: À partir des années 1960, la tournure aphoristique que prend la poésie de Paul Valet, ainsi que le ton particulièrement solennel et les nombreuses références religieuses qui imprègnent son œuvre, lui confèrent une dimension oraculaire. Son étude dans trois recueils de cette période (Lacunes, 1960 ; Table rase, 1963 et La parole qui me porte, 1965) permet de préciser la conception singulière du divin et de la parole poétique qu’il y propose.