Résumé : Adepte d’une critique au miroir, à la « courbure » prononcée, Suarès refléta dans sa prose les grands auteurs anglo-saxons. Entre détestation et adulation, il confirme plus qu’il ne corrige à leur contact son équation personnelle. Son angle d’attaque varie, mais il soumet les auteurs qui le requièrent, l’Écossais Thomas Carlyle, le Nord-Américain Edgar Poe, l’Anglais Keats et le Celte (sic) Shakespeare, « prince des poètes », à un même désir, celui d’une langue d’ici plus que d’ailleurs.