Résumé : Cet article s’intéresse au recueil posthume (alors que les poèmes datent de 1939) intitulé Antiennes du Paraclet. On y étudie, comme le titre y invite, le recours aux formes liturgiques, suscité par le dialogue avec Claudel, puis les trouvailles rythmiques mises en œuvre dans un cadre apparemment très classique. On tente enfin de résoudre l’énigme de ce « Paraclet » suarésien, dont le motif habite les poèmes comme il a hanté l’auteur tout au long de sa vie.