Résumé : L’intérêt constant de Suarès pour le genre, et la violence de ton qu’il manifeste à ce propos, appellent l’analyse. Son œuvre de critique musicale est un lieu privilégié pour l’expression d’une gynophobie dont l’article étudie les variations et les contradictions à travers les discours suarésiens sur Chopin, Beethoven, Wagner, Mozart et Debussy. Il apparaît que le genre n’est pas un simple thème mais bien une question transversale, et qui manifeste des tendances de pensée profondes chez l’écrivain.