Résumé : Toute sa vie, Suarès a pratiqué l’écriture théâtrale et s’est laissé inspirer par l’Antiquité. Pourtant, c’est l’essayiste que la postérité a retenu, non le dramaturge ; et c’est à d’autres noms que l’on associe, à son époque, la création de pièces mythologiques. La présente contribution entend faire resurgir un pan peu connu de l’œuvre suarésienne, marqué du double sceau de l’échec (celui des premiers projets) et de l’ambiguïté générique (celle des pièces postérieures à 1910).