Résumé : Claudel n’a pu convertir Suarès, mais ils ont partagé le même engagement pendant la guerre. Celui de Suarès est plus chauvin et plus haineux, celui de Claudel plus retenu et plus officiel. Tous deux inscrivent le conflit dans une réflexion sur l’histoire des civilisations et des religions, et feront le lien entre les deux guerres. Ce qui les sépare dans la perception du pangermanisme tient, face au catholicisme de Claudel, au fait que Suarès ne reconnaît comme absolu que l’art et la littérature.