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Classiques Garnier

Table des matières

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : La Constance
  • Pages : 169 à 175
  • Collection : Textes de philosophie, n° 12
  • Thème CLIL : 3126 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie
  • EAN : 9782406057918
  • ISBN : 978-2-406-05791-8
  • ISSN : 2261-0693
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-05791-8.p.0169
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 17/10/2016
  • Langue : Français
169

Table des matières

ABRÉVIATIONS     9

INTRODUCTION    11

LA CONSTANCE

DÉDICACE    37

PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION    39

SECONDE PRÉFACE    43

LIVRE I    47

Chap. i

Préface et introduction. Plainte sur les troubles des Flandres.   47

Chap. ii

Le voyage ne guérit pas les maladies intérieures ;

cest un symptôme, non un remède, sauf peut-être

dans le cas dune première et légère émotion.    49

Chap. iii

Voyager ne supprime ni ne diminue les vraies maladies de lâme

mais les ravive. Quand cest lesprit en nous qui est malade,

il en faut chercher le remède dans la Sagesse et la Constance.    51

Chap. iv

Définition de la constance, de la patience, de la raison droite,

de lopinion. En quoi lopiniâtreté diffère et sécarte

de la constance et le découragement de la patience.    53

170

Chap. v 

Origine de la raison et de lopinion, leur force et leurs effets.

Lune conduit à la constance, lautre à la légèreté.    54

Chap. vi

Éloge de la constance, sérieuse exhortation à lacquérir.    57

Chap. vii

Ce qui trouble la constance et combien de sortes. Ce sont des biens

et des maux externes. Deux sortes de maux : publics et privés.

Les publics semblent plus graves et plus dangereux.    58

Chap. viii

Il faut combattre les maux publics mais avant tout réprimer

trois affects qui suscitent un faux semblant flatteur ; ce qui fait

que les hommes pleurent leurs malheurs propres

comme si cétaient des malheurs publics.    61

Chap. ix

Laffectation se voit plus clairement sur des exemples.

Un mot au passage sur la Patrie et sur la méchanceté

des hommes qui se réjouissent des malheurs dautrui

quand eux-mêmes y échappent.    63

Chap. x

Plainte sur la libre réprimande de Langhe, mais cest là,

il faut le dire, la tâche des philosophes. Effort pour réfuter

ce qui précède. Obligation et amour envers la patrie.    65

Chap. xi

Réfutation du second affect, un amour excessif pour la patrie,

quon appelle à tort piété, comme on le montre. Origine

de cet affect et ce quest proprement et véritablement la patrie.    67

Chap. xii

Troisième affect à tempérer : la pitié, qui est un défaut.

On la distingue, pour plus de clarté, de la miséricorde.

Comment et jusquà quel point en user.    70

171

Chap. xiii

Ces obstacles levés, on en vient sérieusement aux moyens

de supprimer ou de soulager ces malheurs publics. Je dois

les combattre et les vaincre par quatre arguments principaux.

En premier lieu, je traite de la Providence : preuve

quelle existe et préside aux affaires humaines.    72

Chap. xiv

Rien ne se passe ici sans la volonté de la Providence ; cest elle

qui envoie des malheurs sur les peuples et les cités ; aussi est-ce

manquer de piété que de sen plaindre ou de pleurer. Exhortation

à obéir à Dieu contre qui il est téméraire et vain de lutter.    75

Chap. xv

Passage au second argument en faveur de la Constance, tiré

de la Nécessité. Sa force et son impulsion. Double considération

de la Nécessité dabord dans les choses mêmes.    77

Chap. xvi

Exemples de changement ou de mort nécessaires dans le monde

entier. Le ciel et les éléments se transforment et doivent mourir

un jour ; on voit la même chose dans les cités, les provinces

et les royaumes. Enfin, ici-bas, tout tourne et il nest rien

de stable ou de ferme.    78

Chap. xvii

On en vient à la Nécessité qui découle du destin. Il y a sur

ce point un consentement universel de la foule et des sages

mais un désaccord partiel. Diversité du destin pour les Anciens.    82

Chap. xviii

Courte explication des trois premiers genres de destin, définition

et description. On excuse facilement et brièvement les stoïciens.    84

Chap. xix

Explication du quatrième et véritable destin.

Un mot sur son nom. Définition plus fine où

lon montre sa différence avec la Providence.    88

172

Chap. xx

Ce destin se distingue du destin stoïcien sur quatre points.

On montre avec plus de soin comment il ne contraint pas la

volonté et que Dieu ne coopère pas au mal ni nen est lauteur.    91

Chap. xxi

Conclusion du traité du destin. Avertissement :

cest un sujet plein dincertitude et de danger quil ne faut

pas scruter trop méticuleusement. Exhortation sérieuse à puiser

dans la nécessité des forces pour lâme.    94

Chap. xxii

On cherche ordinairement dans le destin quelque retraite à sa

paresse. On dévoile ce prétexte. Le destin agit par les causes

intermédiaires dont on doit se servir. Dans quelle mesure

convient-il ou non de porter secours à sa patrie ?

Fin de ce discours et du livre I.    96

LIVRE II    99

Chap. i

Une occasion pour reprendre la discussion.

Visite et éloge de lagréable jardin de Langhe.    99

Chap. ii

Éloge des jardins : leur culture est ancienne et naturelle.

Rois et Grands sy sont employés.

Leur vue charme nos yeux et convient à mon souhait.   101

Chap. iii

Dispute contre les maniaques qui abusent des jardins par vanité

et paresse. Leur véritable usage : ils conviennent aux sages

et aux doctes ; la sagesse elle-même sy forme et sy élève.   103

Chap. iv

Exhortation à la sagesse : cest par elle quon parvient

à la constance. Sérieux avertissement à la jeunesse dunir

les études sérieuses de la philosophie avec des études

plus libérales et plaisantes.   107

173

Chap. v

La sagesse sacquiert par leffort, non par des souhaits.

Retour au discours sur la constance. Le désir dapprendre

est un bon signe chez les jeunes gens.   109

Chap. vi

Troisième argument en faveur de la constance, tiré de son utilité.

Les malheurs sont bons, si on considère leur origine et leur fin.

Ils tirent leur origine de Dieu qui est éternel et immuablement

bon et ne peut donc être cause daucun mal.   111

Chap. vii

La finalité des malheurs est toujours dirigée vers le bien même si,

souvent, ils sont lœuvre dhommes nuisibles et sont faits

pour nuire. Mais Dieu tempère et brise leur force.

Ils tournent tous à notre utilité ; pourquoi Dieu

se sert en cela des œuvres des méchants.   113

Chap. viii

Plus distinctement, ces fins sont triples. À qui sadressent-elles

et avec quoi ? Plus largement que lexercice profite aux bons

de plus dune façon : il les renforce, les met à lépreuve

et les fait progresser.   116

Chap. ix

De la seconde fin, la correction ; on montre doublement

quelle nous est utile.   119

Chap. x

Finalement la punition en elle-même est bonne et salutaire,

eu égard à Dieu, aux hommes et à celui qui est puni.   120

Chap. xi

De la quatrième fin qui est ambiguë pour lhomme.

Elle convient soit à la conservation et protection

de lunivers soit à son embellissement. Explication plus détaillée.   122

Chap. xii

Vieille et commune objection contre la justice divine :

pourquoi les peines sont elles inégales ?

Cette recherche nappartient pas à lhomme et elle est impie.   125

174

Chap. xiii

Pour satisfaire les curieux, on répond à trois vieilles objections.

La première porte sur labsence de punition de méchants :

nous enseignons quelle est différée et non supprimée et cela,

soit en raison des hommes eux-mêmes, soit en raison

de la nature de Dieu, lente à punir.   127

Chap. xiv

Il y a différentes sortes de punitions, certaines internes

et cachées qui accompagnent le crime lui-même

et auxquelles les méchants néchappent jamais ;

elles sont plus lourdes que les peines externes.   131

Chap. xv

Des châtiments posthumes attendent les méchants

ainsi que, le plus souvent, des châtiments externes.

On le confirme par quelques exemples célèbres.   133

Chap. xvi

Réponse à la seconde objection, qui concerne les innocents.

On montre que tous ont mérité dêtre punis parce que tous

ont failli, plus ou moins, chose que lhomme ne peut discerner

clairement. Il ny a que Dieu qui voie clairement les fautes

et qui punisse donc très justement.   135

Chap. xvii

Réponse à la troisième objection, de la transmission des peines.

On montre par des exemples que cela arrive aussi chez les

hommes. Ce qui, pour Dieu, est cause de ce transfert et plusieurs

choses dune assez curieuse subtilité.   138

Chap. xviii

On passe au dernier point, sur les exemples. On y montre

quil est parfois utile de mêler quelque chose dagréable

à un médicament amer.   142

Chap. xix

Les maux publics ne sont pas aussi graves quils le semblent.

On le montre dabord rapidement par la raison. On craint

généralement ce qui les entoure plus que la chose même.   143

175

Chap. xx

On en vient à la comparaison. Et dabord quon a exagéré

les malheurs de ce siècle en Flandre. Cette opinion se réfute

en général en montrant que lesprit humain est prompt

à augmenter ses chagrins.   145

Chap. xxi

Réfutation plus appropriée et précise par comparaison

avec les maux anciens. Dabord des guerres

et de lextraordinaire malheur des Juifs.   147

Chap. xxii

Des malheurs de la guerre chez les Grecs et les Romains.

Grand nombre de gens tués par quelques chefs.

Dévastation du Nouveau Monde et misères de la servitude.   150

Chap. xxiii

Exemples très remarquables de peste et de famine chez les Anciens.

Importance aussi des impôts et des pillages jadis.   152

Chap. xxiv

Récits de cruautés et de massacres étonnants

qui dépassent tous les crimes de notre temps.   155

Chap. xxv

Notre tyrannie est plus légère ; on montre quelle provient

de la nature ou de la méchanceté humaine et quil y eut

jadis des oppressions externes et internes.   157

Chap. xxvi

On enseigne enfin que ces maux ne sont ni extraordinaires

ni nouveaux. Tous les hommes et tous les peuples les ont

toujours connus ; quelle consolation on en tire.   160

Chap. xxvii

Conclusion de tout le discours et bref avertissement

davoir à y revenir et à le méditer.   162

BIBLIOGRAPHIE   163

INDEX NOMINUM   165