Résumé : L’article traite de la place du Deus judicium tuum composé par Telemann pour le Concert spirituel en 1738 dans sa stratégie de conquête du public français. Il étudie, à travers l’œuvre elle-même, la perception qu’avait le compositeur allemand du motet à grand chœur et tente de cerner ce que l’expérience de Telemann apporte à la connaissance du statut symbolique du genre à la fin des années 1730.