Résumé : L’article se propose d’étudier les mécanismes de l’expiation et du rachat, tels qu’ils se déploient dans Une histoire sans nom et Un prêtre marié. Il s’agit d’interroger les enjeux éthiques et métaphysiques d’une poétique de la douleur, en exploitant les structures du sacrifice, qui dans les romans infléchissent et subvertissent l’exégèse chrétienne de la souffrance. Le vacillement des repères transcendants qui en découle opacifie le parcours sacrificiel et assigne à la rédemption un statut problématique.