Résumé : Cet article tente de formuler des propositions pour une poétique de l’errance. Il essaie notamment de mettre en résonance la façon dont les discours sur les Tsiganes ont constitué un mythe de l’errance, caractérisé par la figure marginale du vagabond et le travail de déconstruction et de réinvention critique dans les poétiques fin xixe début xxe siècles, notamment en mobilisant les notions de fantaisie, de manières clownesques, ce qui permet d’envisager une errance du sujet et de la langue.