Résumé : Le présent article ambitionne de mettre au jour les soubassements littéraires et idéologiques sur lesquelles se fonde l’œuvre houellebecquienne à propos de l’Islam et des Arabes. On recherchera les sources qui, consciemment ou non, irriguent le texte. Puisant aussi bien dans l’imagerie du harem colonial que dans l’orientalisme du xixe siècle, Houellebecq écrit-il, comme le pense G. Bridet, « un racisme de ressentiment » ou prépare-t-il son lecteur à un inévitable « choc des civilisations » ?