Résumé : Il s’agit d’inscrire Michel Houellebecq dans la tradition mélancolique de l’art occidental, en se fondant sur la description antique de ce tempérament. Ainsi, sa mélancolie serait celle de la « fausse conscience éclairée », cynique et désenchantée, définie par Peter Sloterdijk dans Critique de la raison cynique. Mais le poète houellebecquien parviendrait, par un renversement cynique, à faire de cette mélancolie une voie d’accès à la vérité de l’homme et du monde.