Résumé : L’article examine un cas de polysémie courtoise et spirituelle à partir d’une ballade allégorique du xve siècle tirée du manuscrit de Turin, BNU J.II.9, et construite sur le motif de la « belle tour ». On montrera que discours amoureux et écriture mariale n’y sont pas en concurrence, mais qu’ils sont mis au service de la composition du recueil et concourent à l’expression d’un art poético-musical qui les englobe et les dépasse.