Résumé : Dans les années 1630 la poésie française exacerbe le code néo-pétrarquiste de divinisation de la dame en accord avec l’esthétique ingénieuse du conceptisme européen. En célébrant la femme comme une divinité merveilleuse dont il célèbre l’éclat surprenant, la poésie donne à l’amour profane des accents mystiques. Mais dans ce jeu galant la sublimation rencontre le sublime via une poétique de l’oxymore qui fait signe vers un je ne sais quoi mystérieux où l’on pressent le divin en l’amour humain.