Résumé : Amadis Jamyn mêle, dans son œuvre amoureuse, langue profane et langue sacrée. Sans doute l’écriture amoureuse se prête-t-elle au franchissement d’une frontière tacite entre profane et sacré, mais Jamyn se permet, plus que tout autre poète de son temps, des infractions qui semblent nier le caractère sacré de l’espace religieux et de la parole biblique ; il ne parvient néanmoins pas à faire de ces essais aussi audacieux que profanateurs une composante structurelle de ses recueils.