Résumé : Le troubadour roussillonnais Guillem de Cabestany exprime sa vision sacralisée de la dame comme créature divine à travers des mots et des images d’une hardiesse remarquable. Tranchant sur le caractère convenu des formules de louange propres à la lyrique amoureuse occitane, ne va-t-il pas, pour « dire l’Unique », jusqu’à proposer une lecture peu orthodoxe de la Genèse et poser les rudiments d’une dévotion nouvelle ?