Résumé : L’œuvre de Germaine de Staël déplace les frontières qui séparent traditionnellement l’œuvre de la critique. Synonyme de « philosophie », à comprendre comme l’engagement nécessaire de l’œuvre dans la connaissance de l’homme et l’exploration des mystères de la cité, cette dernière devient littérature et exige de trouver une langue à la hauteur de ces nouvelles ambitions : qu’est-ce qu’une littérature « critique » ? Comment réconcilier les lecteurs de l’après-Terreur avec la raison ?