Résumé : Cette étude dresse un parallèle entre deux auteurs qu’on ne rapprocherait pas de prime abord : Artaud, icône des avant-gardes, et Valéry, souvent présenté comme un néoclassique. Mais leur pensée commune de l’énergie, qui dépasse largement les frontières génériques, leur permet de se retrouver dans une « indiscipline » foncière visant à réveiller la force enfouie des signes à travers une articulation des profondeurs qui conjoint justement critique et création.