Résumé : Lors de son séjour à Rome, Montaigne visite la bibliothèque du Vatican, où il voit un manuscrit chinois. La page énigmatique à laquelle est confronté le voyageur entre en résonance avec la recherche et la matière des Essais. Son papier « pellucide » et ses « caractères sauvages » installent une dialectique entre la transparence et l’impossible déchiffrement. Le manuscrit chinois permet ainsi de s’interroger sur la tension entre opacité et clairvoyance, fréquente dans les Essais.