Résumé : Le coffret qui apparaît dans la seconde partie d’Aurélia accumule des souvenirs amoureux, orientaux et funèbres, dans la chambre du narrateur soigné pour sa folie. Son contenu hétéroclite emblématise le récit hétérogène qui réclame du lecteur une empathie pour entrouvrir sa propre boîte à reliques, fétiches ou talismans. Mais le coffret aux papiers déchirés, dévasté par l’aliéné, ne programme-t-il pas un récit refermé sur ses vides, ses manques, qui serait celui de l’impossible vérité ?