Résumé : Lecteur passionné de Ribot, connaisseur de la littérature psychologique du xixe siècle, et de l’associationnisme en particulier, Valéry livre, à travers la fiction de L’Isle sans nom, ses réflexions sur l’articulation entre mémoire personnelle et mémoire impersonnelle. Dans la perspective valéryenne, la vie psychique est marquée par des phénomènes d’action réflexe. Le retour de la mémoire et l’image du réveil se donnent à lire conjointement dans le projet qui nous occupe.