Résumé : L’étude se penche sur la place ambivalente de l’ironie dans l’œuvre de Pascal Quignard. D’une part l’écrivain s’est explicitement distancié de l’usage de l’ironie, d’autre part il en a donné une interprétation singulière, qui n’est pas incompatible avec certains traits de son écriture et de sa pensée. À la lumière de ces éléments contradictoires, il s’agit de mettre en évidence le rôle de l’ironie dans l’évolution qui caractérise une partie de l’œuvre non romanesque de Quignard, des Petits traités jusqu’au Dernier royaume.